Vers des muscles robotisés

Des scientifiques ont développé une technologie de muscle synthétique qui pourra donner une apparence et une gestuelle humaines aux robots.

Grâce à une nouvelle découverte de la soft robotics, la création de machines ressemblant aux humains est sur le point de devenir réalité. En effet, des chercheurs de la Columbia Engineering ont développé un tissu synthétique imprimé en 3D qui peut agir comme un muscle actif. Ce matériau, qui peut pousser, tirer, plier et tordre (grâce à l’utilisation de caoutchouc de silicone et de microbulles distribuant de l’éthanol), est aussi capable de supporter jusqu’à 1.000 fois son propre poids. Cette invention pourra non seulement permettre de construire des machines extrêmement fortes, à l’image d’un Terminator, mais elle pourra également libérer les soft robots de leurs entraves actuelles.

La technologie des muscles synthétiques repose pour l’instant sur des compresseurs externes reliés ou des équipements haute tension. Mais les robots équipés de ce nouveau tissu pourraient théoriquement se déplacer comme des êtres humains et tenir et attraper des objets plus facilement. Il s’agit d’une avancée majeure, dans la mesure où il est notamment envisagé d’utiliser ces robots comme assistants lors d’opérations chirurgicales non invasives ou pour s’occuper des personnes âgées.

D’après les chercheurs, le matériau qu’ils ont créé est le premier muscle synthétique qui peut supporter à la fois de hautes tensions d’actionnement et une déformation élevée. « Nous avons fait des progrès considérables en ce qui concerne l’esprit des robots mais les corps des robots restent très primitifs » a déclaré le scientifique en chef Hod Lipson. « Nous avons dépassé l’une des dernières barrières à la création de robots ressemblant à des êtres humains », s’est-il réjoui.

Après l’avoir imprimé en 3D dans la forme souhaitée, l’équipe de chercheurs a actionné électriquement le muscle artificiel en utilisant un câble résistif fin à faible puissance (8 V). Ils l’ont ensuite testé sur plusieurs applications robotiques et ont constaté qu’il avait une grande capacité d’expansion-contraction. D’après les chercheurs, le tissu synthétique peut s’étendre jusqu’à 900 % quand il est chauffé électriquement à 80°C. A terme, ils ambitionnent de combiner cette technologie à une intelligence artificielle qui peut apprendre à contrôler le muscle afin d’obtenir un mouvement « naturel ».

 

Source : http://www.clubic.com/robotique/actualite-836390-robots-muscles-synthetiques-apparence-humaine.html

Le prix de fabrication de l’iPhone 8

Selon l’étude IHS Markit publiée le 26 septembre 2017 : l’iPhone 8 et l’iPhone 8 Plus coûtent plus cher à produire que leurs prédécesseurs, respectivement l’iPhone 7 et l’iPhone 7 Plus. Cette hausse n’est toutefois pas réellement significative, puisqu’elle n’est que de 10 dollars entre l’iPhone 7 et l’iPhone 8 et de 18 dollars entre l’iPhone 7 Plus et l’iPhone 8 Plus. L’iPhone 8 coûterait 247,51 dollars à fabriquer alors qu’il est vendu 699 dollars aux Etats-Unis, soit 450 dollars de plus. Concernant l’iPhone 8 Plus, il coûterait 288,80 dollars à produire alors qu’il est vendu 799 dollars, soit 510 dollars de plus.

Dans le détail, ce qui coûte le plus cher dans l’iPhone 8 Plus est l’écran, estimé à 52,50 dollars pièce. Suivent les composants électromécaniques à 50,95 dollars et les capteurs photo à 32,50 dollars.

Les éléments électroniques sont estimés à 31,20 dollars pour la RAM et 27,50 dollars pour le processeur maison d’Apple, l’A11 Bionic.

On s’étonnera, par exemple, que ce qui est contenu dans la boîte du smartphone coûte 11,50 dollars, soit plus que les capteurs (6,65 dollars) et la batterie (4,45 dollars) cumulés. Et plus que le coût de l’assemblage en usine, en Chine, qui ne coûte que 7,36 dollars à Apple.

Source : http://www.clubic.com/smartphone/iphone/actualite-836506-combien-coute-fabrication-iphone-8.html

CCleaner contaminé par un malware

Injecter un malware dans une mise à jour officielle d’un logiciel. La méthode avait déjà été employée par le ver NotPetya l’été dernier, et selon des chercheurs de Cisco, Ccleaner, un logiciel de nettoyage très populaire sur PC, en a été victime le mois dernier. Environ 2 millions de personnes auraient automatiquement téléchargé la version infectée par un malware. Cisco a prévenu Avast – qui développe Ccleaner (« crap cleaner ») – et la version corrompue a été retirée des serveurs. Si vous avez installé le logiciel, ouvrez-le et vérifiez en haut à gauche que vous n’avez pas la version 5.33.

Le but exact et l’ampleur de l’attaque menée via le logiciel de nettoyage CCleaner commencent à se révéler. Suite à la découverte d’un malware injecté dans deux versions légitimes de l’utilitaire à succès édité par Piriform, les chercheurs en sécurité de Cisco Talos ont procédé à une analyse en détail du serveur de commande et de contrôle auquel le logiciel malveillant se connectait.

Ils ont alors découvert que les pirates ont visiblement mené une opération d’espionnage industriel. Celle-ci ciblait de grandes entreprises du secteur high-tech. En effet, les chercheurs ont dénombré au moins 18 sociétés visées, parmi lesquelles Intel, Google, Microsoft, Akamai, HTC, Epson, Samsung, Sony, VMware, Linksys, D-Link et Cisco.

Le serveur pirate contenait une base de données de tous les ordinateurs infectés qui l’avaient contacté entre le 12 et le 16 septembre. Il y avait au total 700.000 PC. Parmi eux, figuraient des machines sur lesquelles un second malware avait été injecté ; 8 des 18 entreprises ciblées ont été touchées par cette attaque à double détente. Mais, vu que les données analysées ne couvraient qu’une période de quatre jours, Avast (propriétaire de Piriform) estime que ce sont plusieurs centaines d’ordinateurs qui ont vraisemblablement été infectés par un second malware.