Dans une note publiée sur son site consacré à la sécurité de ses produits le 17 juillet 2017, Cisco annonce un patch pour WebEx Meetings Server, WebEx Centers (Meeting Center, Event Center, Training Center et Support Center) et WebEx Meetings, qui vient corriger une faille qualifiée de critique. Il s’agit plus précisément de l’exécution de code distant dans son extension WebEx pour deux navigateurs fonctionnant sous Windows, Chrome et Firefox. Ces deux derniers sont particulièrement représentés chez les clients de WebEx avec 20 millions d’utilisateurs actifs pour le premier et 731 000 pour le second selon Cisco.
Reconversion
D’après une enquête menée par Odoxa pour OpenClassrooms, une très large majorité de Français pense qu’il est bon de changer de métier au moins une fois dans sa carrière. Les résultats de cette étude révèlent que 85% des sondés sont favorables à la reconversion professionnelle, et qu’un changement de métier est principalement assimilé à une opportunité, et non pas à une contrainte liée au chômage. Cependant cette mobilité professionnelle n’est pas sans embûches. Pour 62% des Français interrogés, le frein principal à leur reconversion professionnelle est la difficulté d’accès aux formations efficaces et à prix abordable. Changer de métier reste quelque chose de difficile pour 67% des Français. Les métiers les plus convoités pour une reconversion sont les métiers du numérique. qui ressortent largement comme les métiers les plus porteurs (57% des sondés) et vecteurs de croissance pour l’économie française (85% des sondés). Cependant, un Français sur deux ne se sentirait pas capable d’exercer dans le secteur du numérique, notamment car ces métiers sont perçus comme trop techniques.
Free
Comme prévu, Free Mobile a dévoilé début juillet son offre de téléphonie à La Réunion. L’opérateur propose un unique forfait à 9,99 euros par mois avec 25 Go de 4G+ disponible dès à présent sur le site mobile.free.re et dans les Free Centers de Sainte-Clotilde et Saint-Pierre. De quoi chambouler fortement le marché local, où les tarifs sont généralement bien supérieurs à ceux de la Métropole.
Vol de données au Pentagone
Un espace de stockage d’Amazon S3 non protégé contenait 28 Go de données sensibles. Elles étaient probablement liées à un projet de développement gouvernemental géré par Booz Allen Hamilton. On y trouvait, entre autres, des identifiants de personnes habilitées Top Secret.
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UML
Le langage de modélisation unifié, de l’anglais Unified Modeling Language (UML), est un langage de modélisation graphique à base de pictogrammes conçu pour fournir une méthode normalisée pour visualiser la conception d’un système. Il est couramment utilisé en développement logiciel et en conception orientée objet.
L’UML est le résultat de la fusion de précédents langages de modélisation objet : Booch, OMT, OOSE. Principalement issu des travaux de Grady Booch, James Rumbaugh et Ivar Jacobson, UML est à présent un standard adopté par l’Object Management Group (OMG).
BPMN
Business Process Model and Notation (BPMN en anglais) est une méthode de modélisation de processus d’affaires pour décrire les flux d’activités et les procédures d’une organisation sous forme d’une
représentation graphique standardisée. BPMN a été développé au départ par la Business Process Management Initiative (BPMI),
et est maintenu par l’Object Management Group (OMG) depuis la fusion de ces deux Consortium en juin 2005.
La version actuelle de BPMN est la 2.0.2 et date de 2013. Elle est depuis juillet 2013 une norme internationale ISO/IEC 19510.
Le but principal de BPMN est de fournir une notation qui soit facilement compréhensible par tous les utilisateurs de l’entreprise,
depuis les analystes métier qui créent les ébauches initiales des processus, jusqu’aux développeurs responsables de mettre en place la technologie qui va exécuter les processus applicatifs correspondants, et finalement, jusqu’aux utilisateurs de l’entreprise qui vont mettre en œuvre ces processus.
BPMN vise de plus à rendre l’orchestration des processus “exécutable” (automatisable) par une transposition des modèles en langage BPEL.
BPMN représente une initiative visant à capitaliser et à consolider les bonnes pratiques des différentes méthodes et notations qui existaient dans le domaine de la modélisation de processus, UML activity diagram, IDEF, BPSS, Merise, OSSAD, ebXML et Chaines de processus événementielles (EPCs).
BPMN et UML sont deux spécifications de modélisation élaborées par l’OMG qui ne sont pas en compétition mais complémentaires.
UML met l’accent sur l’analyse et la conception d’un système d’information alors que BPMN vise l’analyse et la conception des processus métiers qui font intervenir et interagir des systèmes. On peut ainsi passer d’un diagramme de processus définissant les exigences métier en BPMN à des diagrammes de cas d’utilisation en UML pour documenter les exigences pour les systèmes impliqués.
BMPN repose sur trois types de modèles:
1) Modèle de processus pour représenter le déroulement des processus internes d’une organisation ainsi que les processus publics (c’est-à-dire s’interfaçant avec des activités de tiers externes).
2) Modèles de collaboration pour représenter les processus de plusieurs entités et les échanges permettant de relier ces processus
3) Modèles de chorégraphie pour représenter les comportements attendus des acteurs dans un processus
BPMN permet de représenter les procédures d’entreprise internes, mais également des procédures B2B, par le biais de processus publics et des chorégraphies, ainsi que des concepts d’orchestration de processus avancés, comme la gestion des exceptions et la compensation des transactions.
Urbanisation du SI
L’urbanisation du système d’information d’une entité ou organisation (une entreprise ou une administration) est une discipline d’ingénierie informatique consistant à faire évoluer son système d’information (SI) pour qu’il soutienne et accompagne de manière efficace les missions de cette organisation et leurs transformations.
L’urbanisation du SI ne fait pas table rase du passé mais tient compte de l’existant et doit permettre de mieux anticiper les évolutions ou contraintes internes et externes impactant le SI, et en s’appuyant le cas échéant sur des opportunités technologiques.
Les concepts manipulés peuvent s’apparenter à ceux de l’urbanisation de l’habitat humain (organisation des villes, du territoire), concepts qui ont été réutilisés en informatique pour formaliser ou modéliser la réingénierie du système d’information (SI).
L’urbanisation SI est l’action d’urbaniser le SI : cette démarche prévoit des principes et règles ainsi qu’un cadre cohérent, stable et modulaire, auquel les différentes instances décisionnaires de l’organisation peuvent se référer pour toute décision d’investissement relative au management du système d’information.
L’urbanisation informatique est une des méthodologies d’architecture d’entreprise qui sont toutefois parfois confondues dans la littérature française
Pour faciliter les planifications au regard des évolutions du SI, l’urbanisation s’appuie sur un plan d’urbanisme souvent appelé POS, en analogie avec l’urbanisme civil.
Le POS consiste à représenter le SI en s’appuyant sur une cartographie fonctionnelle du SI et un découpage en capacités autonomes, de description de plus en plus fine :
- les zones,
- les quartiers,
- les îlots,
- et les blocs fonctionnels ou encore les briques
Le POS doit faciliter la construction d’une architecture optimisée du point de vue fonctionnel du SI qui est le point de vue pivot entre le point de vue du métier et le point de vue informatique.
Plus particulièrement, l’urbanisation vise :
- à renforcer la capacité à construire et à intégrer des sous-systèmes d’origines diverses,
- à renforcer la capacité à faire interagir les sous-systèmes du SI et les faire interagir avec d’autres SI (interopérabilité),
- à renforcer la capacité à pouvoir remplacer certains de ces sous-systèmes (interchangeabilité).
et de manière générale pour le SI à :
- favoriser son évolutivité, sa pérennité et son indépendance,
- renforcer sa capacité à intégrer des solutions hétérogènes (progiciels, éléments de différentes plates-formes, etc.).
Amazon et les drones
Amazon, parmi d’autres, a pour objectif d’utiliser les drones pour livrer les colis plus rapidement et partout dans le monde. Seul souci : comment faire en sorte que le contenu du colis arrive intact à terre ? Le groupe de Seattle a la solution : des petits parachutes. Oui, bientôt, le ciel sera rempli de colis qui tomberont doucement d’un drone Amazon vers leur destination, votre maison.
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Informatique décisionnelle
L’informatique décisionnelle (en anglais business intelligence ou BI1) est l’informatique à l’usage des décideurs et des dirigeants d’entreprises.
Elle désigne les moyens, les outils et les méthodes qui permettent de collecter, consolider, modéliser et restituer les données, matérielles ou immatérielles, d’une entreprise en vue d’offrir une aide à la décision et de permettre à un décideur d’avoir une vue d’ensemble de l’activité traitée.
Ce type d’application repose sur une architecture commune dont les bases théoriques viennent principalement de R. Kimball, B. Inmon et D. Linstedt.
- Les données opérationnelles sont extraites périodiquement de sources hétérogènes : fichiers plats, fichiers Excel, base de données (DB2, Oracle, SQL Server, etc.), service web, données massives et stockées dans un entrepôt de données.
- Les données sont restructurées, enrichies, agrégées, reformatées, nomenclaturées pour être présentées à l’utilisateur sous une forme sémantique (vues métiers ayant du sens) qui permettent aux décideurs d’interagir avec les données sans avoir à connaître leur structure de stockage physique, de schémas en étoile qui permettent de répartir les faits et mesures selon des dimensions hiérarchisées, de rapports pré-préparés paramétrables, de tableaux de bords plus synthétiques et interactifs.
- Ces données sont livrées aux divers domaines fonctionnels (direction stratégique, finance, production, comptabilité, ressources humaines, etc.) à travers un système de sécurité ou de datamart spécialisés à des fins de consultations, d’analyse, d’alertes prédéfinies, d’exploration de données, etc.
L’informatique décisionnelle s’insère dans l’architecture plus large d’un système d’information mais n’est pas un concept concurrent du management du système d’information. Au même titre que le management relève de la sociologie et de l’économie, la gestion par l’informatique est constitutive de deux domaines radicalement différents que sont le management et l’informatique. Afin d’enrichir le concept avec ces deux modes de pensées, il est possible d’envisager un versant orienté ingénierie de l’informatique portant le nom d’informatique décisionnelle, et un autre versant servant plus particulièrement les approches de gestion appelé management du système d’information.